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Soutenances du 12-11-2025

1 soutenance à ED Sciences Physiques et de l'Ingénieur - 1 soutenance à ED Sociétés, Politique, Santé Publique

Université de Bordeaux

ED Sciences Physiques et de l'Ingénieur

  • Étude et développement d'une architecture d'émission large bande innovante pour les applications 5G

    par Rémi QUEHEILLE (Laboratoire de l'Intégration du Matériau au Système)

    Cette soutenance a lieu à 13h30 - Amphi Jean-Paul DOM 351 Cours de la Libération, Bâtiment A31, Laboratoire IMS 33405 Talence Cedex, France

    devant le jury composé de

    • Nathalie DELTIMPLE - Professeure des universités - Bordeaux INP - Directeur de these
    • François RIVET - Maître de conférences - Bordeaux INP - CoDirecteur de these
    • Audrey MARTIN - Maîtresse de conférences - Université de Limoges - Rapporteur
    • Sylvain BOURDEL - Professeur des universités - Grenoble INP - Rapporteur
    • Philippe CATHELIN - Ingénieur - STMicroelectronics - Examinateur
    • Cédric DEHOS - Ingénieur - CEA-Leti - Examinateur
    • Yann DEVAL - Professeur des universités - Bordeaux INP - Examinateur
    • Eric KERHERVE - Professeur des universités - Bordeaux INP - Examinateur

    Résumé

    La 5ieme Génération (5G) de communications offre des débits très élevés en utilisant plusieurs fréquences porteuses simultanément dans la bande de 617 MHz à 5 GHz. Le principal défi est de faire une agrégation intelligente des porteuses sans augmenter la consommation, en considérant les contraintes de multi-standards, de résolution, de vitesse et d'intégration. Ces travaux présentent les résultats de recherche liés à la conception d'amplificateurs de puissance large bande en technologie 28 nm FD-SOI CMOS pour les bandes 5G FR1. Les méthodes de contrôle des harmoniques sont explorées dans le but d'optimiser le rendement des amplificateurs sur une large bande passante. Les méthodes de conception menant à ces architectures, les circuits réalisés ainsi que les résultats de mesures obtenus sont présentés et discutés.

ED Sociétés, Politique, Santé Publique

  • Diaspora haïtienne en France. Les grands oubliés de l'histoire coloniale française.

    par Joseph CARMIL (Passages)

    Cette soutenance a lieu à 14h00 - Salle du Conseil Faculté d'Anthropologie Sociale et d'Ethnologie – Université de Bordeaux 3ter, Place de la Victoire, 33000 Bordeaux

    devant le jury composé de

    • Capucine BOIDIN-CARAVIAS - Professeure - Université Sorbonne Nouvelle PARIS 3 - Examinateur
    • Cédric AUDEBERT - Directeur de recherche - CNRS - Examinateur
    • Abdoulaye GUEYE - Professeur - Université d'Ottawa - School of Sociological and Anthropological Studies - Examinateur
    • Michèle BAUSSANT - Directrice de recherche - CNRS - Rapporteur
    • Chantal CREEN - Professeure des universités - Université Paul Valéry-Montpellier 3 - Rapporteur
    • Christine CHIVALLON - Directrice de recherche - Université de Martinique - Directeur de these
    • Isabelle GOBATTO - Professeure des universités - Universié de Bordeaux - CoDirecteur de these

    Résumé

    Cette recherche propose une analyse du rapport de la diaspora haïtienne installée en France avec la mémoire de l'acte fondateur de la création de l'État d'Haïti, la révolution de Saint-Domingue, menée contre l'empire colonial français au début du XIXe siècle. Cette proposition s'appuie sur le fait que la France a longtemps été amnésique au sujet de son passé colonial esclavagiste et plus particulièrement s'agissant de sa défaite face aux insurgés de Saint-Domingue, un temps réduit en esclavage au service de son empire. Les immigrés haïtiens et leurs descendants qui se constituent en diaspora en France contemporaine sont issus pour la plupart des catégories populaires d'Haïti contraintes à l'émigration massive vers la Caraïbe, l'Amérique du Nord et dans une moindre mesure l'Europe depuis les années 1960-1970, en raison de la dictature et des conditions socio-économiques désastreuses d'Haïti. En France, si cette population a progressivement accédé à la nationalité française à mesure que les perspectives de retour au pays d'origine s'amenuisent, les améliorations espérées en Haïti du point de vue politique, économique et social au départ de la dictature en 1986 n'étant pas au rendez-vous, cette population est confrontée au racisme et à la discrimination. Ainsi, à l'instar des minorités postcoloniales perçues comme « non blanches », les immigrés haïtiens et leurs descendants perçus comme « noirs » sont constamment renvoyés à leurs origines. Ce travail montre comment cette mise à l'écart de la « communauté nationale imaginée » active un attrait des descendants de l'immigration haïtienne pour la révolution de Saint-Domingue menée par leurs ancêtres. Il postule que cet événement fondateur prend de plus en plus de sens pour les générations d'enfants d'immigrés haïtiens nés en France d'autant qu'elles font face à une existence racialisée et aspirent à plus d'égalité dans la société française contemporaine, le souvenir des événements passés ayant toujours un lien avec le présent. Il montre également que la diaspora adopte une posture conciliatrice en vue d'entretenir la mémoire de la Révolution haïtienne dans le contexte français. Cette recherche se divise en trois parties. La première traite des conditions de l'immigration haïtienne en France en l'insérant dans le mouvement global d'émigration de la population haïtienne vers d'autres pays, accentué depuis la deuxième partie du XXe siècle, en vue d'une amélioration de leurs conditions de vie. La deuxième partie présente la confrontation des Haïtiens et de leurs descendants à une condition historique racialisée en France contemporaine. Enfin, dans la dernière partie, le travail analyse la mémorisation de la Révolution haïtienne en tant qu'événement fondateur par la diaspora haïtienne et l'appropriation de cet événement par les descendants de la migration haïtienne en France, pays dont le rapport avec son passé colonial esclavagiste demeure pour le moins ambigu, en témoignent la prééminence du régime abolitionniste républicain de l'esclavage, d'une part, et, de l'autre, l'évacuation de la mémoire nationale de Saint-Domingue, la plus riche des colonies françaises du XVIIIe siècle, séparée de la France à la faveur d'une révolution menée par des personnes réduites en esclavage réclamant l'ouverture et l'application de l'idéal de liberté, d'égalité et de fraternité aux colonisés, notamment les Africains, infériorisés, traités comme des êtres se trouvant en deçà du seuil de l'humanité dans les colonies.