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3 questions à Mélie, doctorante en cotutelle en neurosciences

Doctorante en neurosciences, Mélie a effectué ses travaux de recherche pendant deux ans en Australie, dans le cadre d’une cotutelle entre l’université de Bordeaux et l’université de Nouvelle-Galles-du-Sud. Découvrez son sujet de thèse et son expérience !

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Pourquoi t’es-tu orientée vers un doctorat en cotutelle ?

C’est à la suite de mon stage en Master 2 à l’Institut de Neurosciences Cognitives et Intégratives d’Aquitaine (INCIA) à Bordeaux que j’ai construit mon projet de doctorat en cotutelle. Motivée et intéressée par le contenu scientifique de ce stage, j’ai décidé de poursuivre en doctorat le projet que j’avais commencé au sein du laboratoire. Ma thèse portant sur le rôle de l’hippocampe dans le préconditionnement sensoriel, j’ai choisi de mettre en place une cotutelle avec un laboratoire en Australie, où les chercheurs et chercheuses sont experts et expertes du conditionnement d’ordre supérieur, dont le préconditionnement sensoriel fait partie. Mon laboratoire bordelais et moi-même avions déjà des contacts avec mon directeur de thèse australien, Nathan Holmes, c’est donc avec lui que nous avons construit le projet. Je souhaitais aussi vivre une expérience à l’étranger.

Comment se déroule ton parcours ?

Après deux ans, mes travaux de recherche à l’université de Nouvelle-Galles-du-Sud à Sydney prennent fin. Le protocole sur lequel j’ai travaillé étant déjà développé et éprouvé en Australie, j’ai pu commencer mes travaux dès mon arrivée au sein de mon laboratoire australien. J’ai donc gagné du temps et la première année de mon doctorat a été très productive. J’ai aussi été très bien accueillie par Nathan et j’ai intégré un environnement bienveillant, rencontré d’autres doctorantes et doctorants, chercheuses et chercheurs…

Je vais désormais effectuer ma troisième année dans mon laboratoire français. Mes directeurs de thèse et moi nous sommes organisés pour que la transition entre les deux laboratoires ait du sens. Je vais me concentrer davantage sur une approche neurobiologique et moins comportementale comme c’était le cas en Australie.

Quelle est pour toi la valeur ajoutée de cette expérience ?

Même si la cotutelle est un dispositif qui peut être compliqué à mettre en place, c’est pour moi une expérience vraiment positive. D’un point de vue professionnel, je bénéficie d’une complémentarité entre l’expertise de mon laboratoire australien et celle de mon laboratoire français, avec deux approches différentes. C’est aussi ce qui a donné du sens à mon projet. Je peux appliquer à Bordeaux ce que j’ai acquis en Australie et inversement, et ainsi construire ma propre approche de la recherche.
À la fin de mon doctorat, j’obtiendrai un double diplôme et je pourrai valoriser l’un ou l’autre selon les situations. Mon expérience entre l’Australie et la France peut également démontrer mon envie de collaborer et d’ouvrir mes horizons, ma capacité d’adaptation à différents laboratoires, équipes et approches.

D’un point de vue personnel, j’ai vécu bien plus qu’un simple échange. Je me suis adaptée et intégrée à la culture, à mon environnement de travail et j’ai pu visiter le pays. J’ai tissé des liens forts, appris, partagé, découvert… C’est inestimable !